Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation
Sommaire
1 GLOSSAIRE
2 À LA CHAMBRE
3 À LA MAISON
4 À L’OFFICE
5 À TABLE
6 JEUX ET RÉCRÉATIONS
7 EN CLASSE
8 CADEAUX
9 AU BAL
10 EN VISITE
11 SUPERSTITIONS
12 À L’ÉGLISE
13 À CONFESSE
14 AU MUSÉE
15 AUX CHAMPS-ÉLYSÉES
16 DANS LA RUE
17 DANS LES BOUTIQUES
18 AU THÉÂTRE
19 À LA MER
20 À L’HÔTEL, EN VOYAGE
21 À LA CAMPAGNE
22 DEVOIRS ENVERS LE PROCHAIN
23 DEVOIRS ENVERS VOTRE PÈRE
24 DEVOIRS ENVERS VOTRE MÈRE
25 DEVOIRS ENVERS VOTRE FRÈRE
26 DEVOIRS ENVERS VOTRE SŒUR
27 DEVOIRS ENVERS DIEU
28 AVEC L’AMANT DE SA MÈRE
29 RUBRIQUE SPÉCIALE POUR SE FAIRE DÉPUCELER
30 AVEC UN AMANT
31 AVEC LES DOMESTIQUES
32 AVEC M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
33 POUR SUCER
34 AU LIT AVEC UNE AMIE
35 AU LIT AVEC UN VIEUX MONSIEUR
36 NE DITES PAS… DITES…
GLOSSAIRE
Nous avons jugé inutile d’expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe) foutre (subst.), bander, branler, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godemichet, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel.
Ces mots sont familiers à toutes les petites filles.
À LA CHAMBRE
Si l’on vous surprend toute nue, mettez pudiquement une main sur votre visage et l’autre sur votre con ; mais ne faites pas de pied de nez avec la première et ne vous branlez pas avec la seconde.
Ne pissez pas dans le calorifère, allez aux W.-C.
Ne suspendez pas de godmichet au bénitier de votre lit. Ces instruments-là se mettent sous le traversin.
À LA MAISON
Ne vous mettez pas au balcon pour cracher sur les passants ; surtout si vous avez du foutre dans la bouche.
Ne pissez pas sur la plus haute marche de l’escalier pour faire des cascades.
Ne fourrez pas un godmichet dans la bouche d’un petit bébé pour lui faire téter le lait qui reste dans les couilles de caoutchouc, quand vous n’êtes pas tout à fait sûre que votre gougnotte n’a pas la vérole.
À L’OFFICE
Quand vous vous êtes servie d’une banane pour vous amuser toute seule ou pour faire jouir la femme de chambre, ne remettez pas la banane dans la jatte sans l’avoir soigneusement essuyée.
Ne branlez pas tous vos petits amis dans une carafe de citronnade, même si cette boisson vous paraît meilleure additionnée de foutre frais. Les invités de monsieur votre père ne partagent peut-être pas votre goût.
Si vous videz subrepticement la moitié d’une bouteille de champagne, ne pissez pas dedans pour la remplir.
Ne suggérez pas au serveur de faire l’amour dans le cul d’une poularde cuite, sans vous être assurée par vous-même que le serveur n’est pas malade.
Ne faites pas caca dans la crème au chocolat, même si, étant privée de dessert, vous êtes sûre de n’en pas manger.
À TABLE
Si l’on vous demande ce que vous buvez à vos repas, ne répondez pas : « Je ne bois que du foutre. »
Ne faites pas aller et venir une asperge dans votre bouche en regardant languissamment le jeune homme que vous voulez séduire.
Ne faites pas minette à un abricot fendu en clignant de l’œil vers la tribade la plus célèbre de la société.
Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane.
Si vous branlez votre voisin dans sa serviette, faites-le si discrètement que nul ne s’en aperçoive.
Si votre gougnotte ordinaire est placée en face de vous, ne lui faites pas de scène de jalousie à travers la table.
Quand une grande personne raconte une histoire leste que les petites ne doivent pas comprendre, ne vous mettez pas à pousser des cris inarticulés comme une petite fille qui décharge, même si l’histoire vous excite au plus haut point.
Si vous trouvez un cheveu suspect dans votre potage, ne dites pas : « Chic, un poil du cul ! »
Ne cachez pas un godemiché dans la jatte de fruits pour faire rire les jeunes filles à l’heure du dessert.
Quand on vous servira des bananes, ne mettez pas la plus grosse dans votre poche. Cela ferait sourire les messieurs, et peut-être même les jeunes filles.
Si vous êtes encore impubère, ne vous écrasez pas une poignée de fraises entre les jambes pour aller ensuite montrer à tout le monde que vous avez vos règles.
Il est du dernier mauvais goût de glisser un godemiché sous la serviette d’une jeune fille à la place de son petit pain.
JEUX ET RÉCRÉATIONS
Ne demandez jamais à une dame la permission d’aller jouir avec sa fille. Dites « jouer », qui est plus décent.
N’invitez pas vos jeunes amies à pêcher des petits poissons de foutre dans le bidet de madame votre mère quand vous jouez à la dînette.
Pour tirer à la courte-paille, ne demandez pas à une jeune fille de se couper cinq ou six poils, surtout si vous savez qu’elle n’en a pas un.
Si vous jouez au doigt mouillé, ne le mouillez pas entre vos cuisses, à moins que vous ne soyez dans l’intimité.
Si vous proposez de jouer à « montre-moi ta pine, tu verras mon cul », assurez-vous d’abord que les grandes personnes ne vous surveillent pas.
De même quand vous jouez « à celle qui pisse le plus loin possible », surtout si vous prenez des petits garçons comme arbitres.
De même si vous jouez « à l’accouchement » avec une petite poupée de porcelaine dans le con.
De même encore quand vous jouez à celle « qui fera la plus grande saleté ». C’est le jeu favori des petites filles ; mais les parents ne l’approuvent jamais.
À la main chaude, si vous êtes à genoux devant un jeune homme, ne lui sucez pas la queue, vous ne pourriez pas répondre aux questions du jeu.
Se mettre du miel entre les jambes pour se faire lécher par un petit chien, c’est permis à la rigueur, mais il est inutile de le lui rendre.
Ne masturbez jamais un jeune homme par la fenêtre. On ne sait jamais sur qui cela peut tomber.
Ne sautez pas à cheval sur le cou d’un monsieur quand vous n’avez pas de pantalon fermé. Pour peu que vous soyez excitée, vous tacheriez le col de sa redingote.
Relever ses jupes, s’asseoir sur une quille debout, la faire entrer où vous savez, et s’enfuir avec en la tenant par la seule force du « casse-noisettes », c’est un exercice des plus indécents, qu’une jeune fille bien élevée ne doit pas imiter, même quand elle l’a vu faire avec un succès d’estime.
Si vous jouez « au bordel » avec plusieurs petites filles, ne vous charbonnez pas le ventre et les cuisses pour faire le rôle de la négresse.
Si vous jouez « à la putain » avec quelques petits garçons, n’empruntez pas vingt-cinq morpions à la fille du jardinier pour vous faire un vrai con de pierreuse.
En jouant à cache-cache, si vous vous trouvez seule avec une jeune fille dans une cachette impénétrable, branlez votre compagne ; c’est l’usage. Et si elle fait des manières, branlez-vous devant elle pour l’encourager.
Si vous faites de l’équitation auprès d’un beau cavalier et si la selle vous prouve tout à coup une émotion débordante, vous pouvez soupirer : « Ah !… ah !… » pourvu que vous ajoutiez tout de suite : « C’est pour vous que je le fais, monsieur. »
En jouant à colin-maillard, ne fouillez pas sous les jupes de votre capture en disant que vous allez la reconnaître tout de suite. Cela la compromettrait beaucoup.
Lorsqu’on propose de jouer à « chat coupé » ou à « chat perché », ne vous mettez pas à rire. Toute plaisanterie là-dessus serait du genre facile.
EN CLASSE
Ne dessinez pas au tableau noir les parties sexuelles de la maîtresse surtout si elle vous les a montrées confidentiellement.
Quand vous venez de vous branler sous le pupitre, n’essuyez pas votre doigt mouillé dans les cheveux de votre voisine, à moins qu’elle vous en prie.
Si vous trouvez plus commode d’aller vous masturber aux water-closets, demandez simplement à sortir : ne dites pas pourquoi.
Si l’on vous demande ce que c’était que Pompée, ne répondez pas : « Ça devrait être une pine » ; et si l’on vous demande quel personnage historique vous auriez voulu être, ne dites pas en clignant de l’œil : « Je voudrais toujours être Persée. » Ce genre de facéties ferait rire vos camarades mais ne ferait pas rire la maîtresse.
Ne dites pas que la mer Rouge est ainsi nommée parce qu’elle a la forme d’un con ; ni que la Floride est la pine de l’Amérique ; ni que la Jungfrau[1] ne mérite plus son nom depuis que les alpinistes montent dessus. Ce seraient des observations ingénieuses, mais déplacées dans la bouche d’une enfant.
Ne mouillez pas votre pouce dans votre bouche ou dans votre con pour tourner les pages.
Si l’on vous dit que l’homme se distingue du singe en ce qu’il n’a pas de queue, ne protestez pas qu’il en a une.
Parmi les principaux verbes de la quatrième conjugaison, il est inutile de citer foutre, je fous, je foutais, je foutrai, que je foutisse, foutant, foutu. La conjugaison de ce verbe est intéressante mais on vous grondera plutôt de la connaître que de l’ignorer.
Si l’addition qu’on vous donne à faire produit le nombre 69, ne vous roulez pas de rire comme une petite imbécile.
Si votre professeur vous demande une plume, ne feignez pas de croire qu’il vous prie de lui sucer la queue.
Dans les petits thèmes anglais de la première année, on trouve parfois des phrases naïves : « J’ai un joli petit chat. Tu as un gros bouton. Il ou elle aime les langues. Ma sœur a un bon casse-noisettes. Voulez-vous une feuille de rose ? Le hussard a tiré deux coups. Je cherche les haricots de mes gousses. Le maquereau a une belle queue. Mon frère a des grues et mon père des vaches. » Ne vous avisez pas de traduire : « I have a pretty little cunt. You have a big clito. She likes to be tongued, etc. »
Si votre maîtresse vous emmène dans sa chambre et vous prend entre ses bras avec un trouble extrême, relevez vos jupes sans affectation et guidez sa main hésitante. Cela la soulagera d’un grand poids.
N’abordez pas le premier jour une grande élève en lui demandant si elle se branle : 1° Parce que la question est inutile : elle se branle certainement. 2° Parce qu’elle pourrait être tentée de mentir. Emmenez-la secrètement au fond du jardin et livrez-vous devant elle à vos petites habitudes. Votre exemple lui fera honte de sa dissimulation.
Si l’une de vos aînées se moque de votre jeune âge parce qu’elle a de jolis poils et que vous êtes lisse comme la main, ne la traitez pas d’ours velu, d’Absalon, ni de femme à barbe : mais tirez une leçon de la petite colère que vous ressentirez et souvenez-vous d’être modeste quand vous aurez la motte fournie.
CADEAUX
Si vous portez dans un médaillon une petite boucle de poils blonds coupée au cul de votre gougnotte, dites plutôt que ce sont des cheveux.
N’offrez jamais de godmiché à une femme mariée, à moins qu’elle ne vous ait fait elle-même la confidence de ses infortunes.
Si vous présentez un crayon à coulisse, ne mettez pas vos yeux également en coulisse, en faisant manœuvrer le porte-mine avec frénésie dans sa gaine.
Le plus joli cadeau que puisse faire une petite fille, c’est un pucelage. Comme celui de devant ne peut se donner qu’une fois, donnez cent fois celui de derrière et vous ferez cent politesses.
Si une amie vous donne une bague, mettez-la au doigt dont vous vous servez habituellement pendant vos solitudes voluptueuses. C’est une attention délicate.
Si vous donnez un porte-plume de forme obèse à une petite naïve, apprenez-lui à s’en servir, ou ce serait un cadeau perdu.
AU BAL
Règle sans exceptions : N’empoignez jamais la pine d’un danseur qui ne bande pas encore pour vous. Un rapide coup d’œil vers son pantalon vous détournera de gaffer.
Si vous jouissez en valsant, dites-le tout bas, ne le criez pas.
Si vous voyez une tache sur la robe d’une jeune fille, ne lui demandez pas si c’est du foutre.
Tout danseur qui vous met sa pine dans la main entend garder à cette galanterie un caractère confidentiel. N’appelez pas tout le monde pour montrer ce que vous tenez.
Lorsqu’un monsieur, derrière un meuble, vous décharge dans la main, il vaut mieux vous sucer les doigts que de demander une serviette.
Une jeune fille bien élevée ne pisse pas dans le piano.
EN VISITE
Remettez vos gants avant d’entrer, si vous vous êtes branlée dans l’ascenseur.
Quand la maîtresse de maison se penche pour vous embrasser, ne lui fourrez pas la langue dans la bouche. Cela ne se fait pas devant témoins.
Dites : « Bonjour, madame, comment allez-vous ? » mais ne demandez jamais à une femme mariée : « Vous a-t-on bien baisée la nuit dernière ? » parce que le plus souvent elle n’aurait rien à dire.
Dans un salon collet monté, ne prenez jamais le mouchoir d’un monsieur pour vous essuyer les parties honteuses, même si vous mouillez pour lui.
Si l’une des visiteuses vous plaît, vous pouvez lui sourire à la dérobée ; mais ne faites pas vibrer votre langue dans votre bouche en forçant l’éclat de votre œil : ce serait exprimer trop nettement une proposition qu’il vaut mieux sous-entendre.
À la personne qui vous fait admirer une rose, ne dites pas : « Elle ressemble au con de Mme X… » Ce serait un compliment, mais de ceux qu’il faut garder pour l’intimité.
Si une dame modeste vous dit : « Mon fils travaille moins bien que votre frère », ne répondez pas : « Oui, mais son foutre est meilleur. » Les éloges de ce genre-là ne font aucun plaisir à une mère chrétienne.
Si vous voyez une trace vermeille à la moustache d’un jeune homme, ne lui dites pas devant tout le monde : « Mme X… a donc ses affaires ? » Il y aurait un silence gênant.
Ne demandez jamais à une tragédienne où elle a passé ses années de bordel. Renseignez-vous auprès de ses amies.
Si l’on vous dit que vous êtes un « vrai garçon », ne montrez pas votre con pour prouver le contraire.
Dire à une jeune dame qu’elle a de beaux cheveux blonds, c’est aimable ; mais lui demander tout haut si elle a les poils de la même couleur, c’est indiscret.
Si une dame refuse de s’asseoir, ne lui donnez pas de conseils sur le danger de se faire enculer par les maladroits.
Si vous êtes assise sur le coin d’une chaise, ne vous remuez pas trop d’avant en arrière. Cela vous donnerait des distractions.
Si le monsieur qui parle à votre mère se met à bander dans son pantalon, ne le faites pas remarquer tout haut.
Il faut toujours dire la vérité ; mais quand votre mère reçoit au salon, vous appelle et vous demande ce que vous faisiez, ne répondez pas : « Je me branlais, maman », même si c’est rigoureusement vrai.
SUPERSTITIONS
On prend les hommes en leur mettant un grain de sel sur le bout de la queue, puis en leur suçant la queue jusqu’à ce que le sel soit fondu.
Le vendredi étant le jour de Vénus n’a aucune mauvaise influence sur les rendez-vous d’amour. Bien au contraire.
Si vous êtes treize à faire l’amour sur le même lit, n’envoyez pas votre plus jeune amie se branler toute seule à la petite table. Faites plutôt monter la fille de la concierge pour faire la quatorzième.
De même si un amant tire treize coups avec vous en une nuit, ne le laissez pas se lever qu’il n’ait déchargé pour la quatorzième fois.
Si une jeune fille brune vous dit : « Les brunes viennent au monde par le con et les blondes par le trou du cul », vous pouvez répondre hardiment que c’est un faux bruit. Si vous êtes blonde, vous pouvez même ajouter une gifle.
Quand vous aurez perdu votre pucelage, ne vous adressez pas à saint Antoine de Padoue pour le retrouver. Saint Antoine de Thébaïde a beaucoup médité sur les questions sexuelles ; mais son homonyme ne s’y complaît pas.
Ne vous attachez pas un petit cochon d’or dans les poils du con pour porter bonheur à ce qu’ils environnent. Les messieurs qui vous trousseraient pourraient rire de cette enseigne.
Dans le château où vos parents reçoivent, ne buvez pas l’eau de bidet de toutes les jeunes filles pour connaître leurs pensées.
Avant de recevoir un godmiché dans le cul, n’exigez pas que l’instrument soit béni par l’archevêque. Certains prélats s’y refuseraient.
À L’ÉGLISE
Une petite fille qui s’éveille doit avoir complètement fini de se branler lorsqu’elle commence sa prière.
Si vous ne vous êtes pas assez branlée le matin, ne vous finissez pas à la messe.
Ne suivez pas l’office sur un exemplaire de Gamiani, surtout s’il est illustré.
N’arrachez jamais un bouton de culotte à votre voisin au moment de le donner à la quête. Faites-le avant d’entrer.
« Les personnes qui connaîtraient des empêchements à ce mariage sont obligées de nous en avertir », dit le prêtre. Mais c’est une simple formule. Ne vous levez pas à ces mots pour révéler des confidences.
Quand vous êtes auprès d’une dame qui s’agenouille en creusant les reins, ne lui demandez pas si cette position lui rappelle des souvenirs tendres.
Au catéchisme, si le jeune vicaire vous demande ce que c’est que la luxure, ne lui répondez pas en rigolant : « Nous le savons mieux que vous ! »
Le jour de votre première communion, si une dame s’écrie en vous voyant : « Est-elle jolie ! On dirait une petite mariée ! » ne répondez pas : « Il ne me manque que la fleur d’oranger. » La réplique serait jugée leste.
Si vous sucez un monsieur avant de partir communier, gardez-vous bien d’avaler le foutre : vous ne seriez plus à jeun, comme il faut que vous le soyez.
En vous agenouillant à la table sainte, n’invitez pas tout bas votre petite voisine à coucher avec vous dans l’après-midi.
Pendant le sermon, si le prédicateur paraît croire à la « pureté des jeunes filles chrétiennes », ne vous mettez pas à pouffer de rire.
Si vous baisez l’après-midi dans une église de campagne, ne vous lavez pas le cul dans le bénitier. Loin de purifier votre péché, vous l’aggraveriez au contraire.
À CONFESSE
Si votre confesseur vous demande combien de fois vous vous êtes polluée, ne lui répondez pas : « Et vous ? »
Ne vous branlez pas dans le confessionnal pour être absoute aussitôt après.
Quand vous racontez toutes vos cochonneries au bon prêtre qui vous écoute, ne lui demandez pas si ça le fait bander.
Si vous vous confessez chez votre directeur, ne lui demandez jamais de vous laisser prendre sa pine pour mieux lui expliquer ce que vous faites aux garçons ; et ne lui montrez pas non plus votre con pour mieux lui expliquer ce que vous faites aux filles.
Si votre directeur prend l’habitude de vous baiser, de vous enculer ou de vous décharger dans la bouche, avant de vous absoudre de cela et du reste, gardez-le comme amant si vous le trouvez beau, mais prenez un autre confesseur. Au point de vue canonique, le premier est insuffisant.
AU MUSÉE
Ne grimpez pas sur les socles des statues antiques pour vous servir de leurs organes virils. Il ne faut pas toucher aux objets exposés ; ni avec la main, ni avec le cul.
Ne crayonnez pas des boucles noires sur le pubis des Vénus nues. Si l’artiste représente la déesse sans poils, c’est que Vénus se rasait la motte.
Ne demandez pas au gardien de salle pourquoi l’hermaphrodite a des couilles et des tétons. Cette question n’est pas de sa compétence.
AUX CHAMPS-ÉLYSÉES
Si vous avez déjà des nichons, ne vous découvrez pas à droite et à gauche pour donner le sein à votre poupée. Cela est permis aux nourrices, mais non aux petites filles.
N’achetez pas une baguette de cerceau pour vous la planter dans le con devant tout le monde. Faites cela chez vous.
N’entrez pas dans les urinoirs pour voir pisser les messieurs.
Si un vieux satyre vous montre son membre au détour d’une allée, vous n’êtes nullement obligée de lui montrer votre petit con par échange de courtoisie.
Quand vous venez de baiser dans un massif en plein jour, ne vous lavez pas le cul dans le bassin du Rond-Point. Cela vous ferait remarquer.
DANS LA RUE
Donner dix sous à un pauvre parce qu’il n’a pas de pain, c’est parfait ; mais lui sucer la queue parce qu’il n’a pas de maîtresse, ce serait trop : on n’y est nullement obligé.
Si vous avez envie de coucher avec un monsieur qui passe, ne le lui demandez pas vous-même. Faites-lui parler par votre bonne.
Ne vous faites jamais fourrer une lance d’arrosage dans les parties naturelles. Ces instruments-là éjaculent trop fort pour votre petite capacité.
Si vous apercevez, le long d’un trottoir, un étalon violemment amoureux, n’avancez pas la main pour le soulager. Cela n’est pas dans les usages.
Dans une foule compacte, si une main mystérieuse vient vous tâter le cul, écartez franchement les cuisses pour donner des facilités.
Ne dessinez pas des pines sur les murs, même si vous avez un réel talent de dessinatrice.
Ne sucez pas les messieurs dans les pissotières avant une heure du matin.
DANS LES BOUTIQUES
Si vous vous faites gougnotter par une vendeuse du Louvre dans un salon d’essayage, ne hurlez pas que vous jouissez, cela ferait un scandale affreux.
En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une réduction sous prétexte que vous n’avez fait que vous masturber.
N’entrez jamais dans un bordel pour demander une tribade quand vous n’avez pas vingt francs sur vous.
S’il vous manque un peu de monnaie pour payer votre acquisition, ne proposez pas au marchand de le sucer pour le surplus, surtout si sa femme vous écoute.
N’entrez pas chez un coiffeur de dames en lui demandant effrontément de vous friser les poils du cul.
N’envoyez pas votre godmiché à la mercière pour y faire poser des rubans.
AU THÉÂTRE
Ne mettez pas la main sur le pantalon de votre voisin pour voir si le ballet le fait bander.
Si vous remarquez qu’une danseuse a les cheveux blonds et les aisselles noires, ne demandez pas tout haut pourquoi.
Ne dites pas non plus tout haut : « C’est cette grande-brune là qui couche avec papa ! » Surtout si madame votre mère vous accompagne.
Même si vous avez des renseignements complets sur les talents de la troupe, ne dites pas pour toute la loge : « Celle-là suce comme une pompe ; elle tue qui elle veut ; et celle d’à côté, elle marche par le cul. »
Si vous entendez, dans la pièce, des facéties un peu risquées, des allusions, des à-peu-près, ne les expliquez pas aux grandes personnes, même si les grandes personnes ont l’air de ne pas comprendre.
Ne demandez pas non plus pourquoi le beau ténor n’enfile pas la soprano qui chante tout le temps comme si elle mouillait. Cela ne se fait guère sur la scène.
Si le rôle de l’amant est tenu par une femme travestie, ne le hurlez pas à travers le théâtre : « Sale gousse ! Rince ta langue ! Ousqu’est ton godmiché ? » et d’autres phrases impertinentes que le public n’entendrait pas sans protestations.
À LA MER
En passant auprès d’un monsieur qui se baigne, ne l’empoignez pas par les couilles, quelques facilités qu’offre son costume à vos attouchements. Ne vous branlez pas en faisant la planche, ça se verrait.
Au bain, ne demandez pas aux personnes présentes la permission de faire pipi. Faites-le sans autorisation.
Autant que possible, ne vous enfermez pas avec un monsieur dans votre cabine de bain. Entrez-y plutôt avec une jeune fille, qui vous fera minette aussi bien, si ce n’est pas mieux, et ne vous compromettra pas.
Si vous écrivez des obscénités sur les cloisons de votre cabine, ne les signez pas du nom de la dame qui vous a précédée.
Quand, par un interstice des planches, vous apercevez dans la cabine voisine une dame qui se croit seule et qui se branle, ne frappez pas à la cloison en lui demandant « si ça va venir ». Au lieu de l’encourager, vous la troubleriez.
Si un monsieur vous demande pourquoi vous ne prenez pas de bain, ne répondez pas : « J’ai mes règles. »
À L’HÔTEL, EN VOYAGE
Ne sonnez pas le maître d’hôtel à onze heures du soir pour lui demander une banane. À cette heure-là, demandez une bougie.
Ne demandez pas à la direction si la bonne sait faire minette. Interrogez-la vous-même.
Ne vous mettez pas à la fenêtre pour appeler les passants, même si vous avez grande envie de baiser, et personne pour vous satisfaire.
Vous pouvez regarder par le trou de la serrure pour savoir pourquoi votre maman s’enferme toute la journée avec un jeune homme que vous ne connaissez pas, mais gardez-vous de lui crier : « Hardi, maman ! ça vient, ça vient ! » Au lieu de l’exciter vous apporteriez un trouble regrettable à ses occupations.
Si par le même subterfuge vous surprenez dans une chambre un touriste s’amusant avec une bonne de l’hôtel, il est inutile de le crier dans l’escalier pour avertir la directrice qui, certainement, ne s’en soucie pas.
À LA CAMPAGNE
Ne faites pas annoncer par le tambour de la commune que vous avez perdu votre pucelage. L’homme qui l’a trouvé ne vous le rendra pas.
Rencontrée dans un lieu désert par un chemineau qui vous empoigne, laissez vous baiser tout de suite. C’est le plus sûr moyen de ne pas être violée.
Ne branlez pas sept ou huit petits paysans dans un verre pour boire le foutre avec du sucre. Cela vous donnerait mauvaise réputation dans le pays.
Devant le jardinier qui arrose la terre pour y faire pousser le gazon, ne vous arrosez pas la motte pour vous faire pousser des poils. Il rirait de votre naïveté.
DEVOIRS ENVERS LE PROCHAIN
Pénétrez-vous de cette vérité que toutes les personnes présentes, quels que soient leur sexe et leur âge, ont la secrète envie de se faire sucer par vous, mais que la plupart n’oseront pas l’exprimer.
Respectez donc d’abord l’hypocrisie humaine que l’on appelle aussi vertu, et ne dites jamais à un monsieur devant quinze personnes : « Montre-moi ta pine, tu verras ma fente. » Il ne vous montrerait certainement pas sa pine.
Si au contraire vous vous arrangez pour être toute seule avec lui, dans un lieu où il soit certain de n’être surpris par personne, non seulement il vous montrera sa pine, mais il ne s’opposera pas à ce que vous la suciez.
La plupart des conseils qui suivent dérivent des principes précédents.
DEVOIRS ENVERS VOTRE PÈRE
Si monsieur votre père vous dit d’une voix furieuse : « Tu n’es plus ma fille ! » ne lui répondez pas en rigolant : « Il y a longtemps que je le savais ! »
Quand monsieur votre père se présente dans la société qui vous entoure, ne dites pas : « Voilà le cocu ! » ou, si vous le dites, dites-le tout bas.
Si vous buvez un verre de bière dans le billard de votre papa, vous ferez mal ; et si vous pissez dedans pour qu’on ne s’en aperçoive pas, vous ne ferez qu’aggraver votre faute.
Si vous vous asseyez sur la cuisse gauche de monsieur votre père, ne vous frottez pas le cul sur sa pine pour le faire bander, à moins que vous ne soyez seule avec lui.
Si monsieur votre père vous prie de le sucer, ne dites pas étourdiment que sa pine sent le con de la bonne. Il pourrait se demander d’où vient que vous reconnaissiez cette odeur-là.
Si monsieur votre père vous conduit au bordel pour vous faire gougnotter par des putains habiles, ne donnez pas votre adresse à toutes ces demoiselles pour échanger des cartes postales. Une petite fille du monde ne doit aller au bordel que dans le plus strict incognito.
Si vous êtes en train de vous branler quand votre père entre dans votre chambre, arrêtez-vous : c’est plus convenable.
Si monsieur votre père daigne éjaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baissés, et comme un grand honneur dont vous n’êtes pas digne. Surtout n’allez pas ensuite vous en vanter comme une sotte à l’oreille de votre maman.
DEVOIRS ENVERS VOTRE MÈRE
N’appelez jamais votre mère : « Vieille vache ! Rouchie de pissotière ! Gougnotte à putains ! Foireuse de foutre ! Vérole ambulante ! etc. » Ce sont là des expressions qu’il faut laisser au vulgaire.
Ne lui dites jamais non plus : « Je t’emmerde ! Va te faire enculer ! Je te chie dans la gueule ! »
Et surtout ne lui dites pas : « Tu me sors du cul ! » puisque c’est vous au contraire qui sortez du sien.
Le soir, quand madame votre mère vient vous border dans votre lit, attendez pour vous branler qu’elle ait quitté la chambre.
Si madame votre mère vous demande qui vous aimez mieux embrasser, ne répondez pas : « C’est le cul de la bonne. »
Quand vous allez chez celui de vos amants qui a l’habitude de vous enculer, ne vous fardez pas le trou du cul dans le cabinet de toilette de madame votre mère, avec le bâton de rouge qui lui sert pour les lèvres.
Ne ceignez pas un godmiché pour enfiler madame votre mère avant qu’elle vous en prie.
N’offrez pas à votre maman de jouer un rôle, si petit qu’il soit, dans ses voluptés conjugales. Attendez qu’elle vous le propose.
DEVOIRS ENVERS VOTRE FRÈRE
Rien n’est plus vilain qu’une petite fille qui regarde bander son frère et ne fait rien pour le soulager.
Branlez votre frère dans son lit ; mais pas dans le vôtre. Cela vous compromettrait.
Quand vous venez de sucer votre frère, ne crachez pas le foutre à la figure de votre institutrice. Si elle allait se plaindre, cela ferait des histoires.
La plupart des petites filles se font dépuceler par leur frère, ce qui offre moins d’inconvénients que l’intervention d’un étranger. Si votre frère vous monte dessus à trois heures du matin et vous plante gentiment sa pine dans le cul, ne lui répondez pas que vous avez sommeil.
DEVOIRS ENVERS VOTRE SŒUR
Les jours où mademoiselle votre sœur ne voit ni son amant ni sa tribade, mettez-lui poliment la main sous les jupes et demandez-lui si elle veut bien se contenter de vous.
Si elle répond qu’elle aime mieux se branler toute seule, retirez-vous discrètement.
Quand mademoiselle votre sœur est en train de pisser, ne lui retirez pas le pot pour la faire pisser par terre ; ce serait une farce de mauvais goût.
Lorsqu’elle est à genoux dans sa chemise de nuit et dit ses prières du soir, ne lui fourrez la langue dans le cul que si elle en exprime le désir.
Si vous trouvez un monsieur tout nu dans le lit de mademoiselle votre sœur, n’allez pas le dire tout bas à monsieur votre père. La visite n’est pas pour lui.
Si mademoiselle votre sœur a des poils sur la motte avant que vous n’en ayez vous-même, ne les lui arrachez pas sous prétexte que c’est injuste.
Quand mademoiselle votre sœur part pour le bal, n’écrivez pas derrière sa robe blanche : « Enculez-moi messieurs, s.v.p. » Abstenez-vous de toute inscription de ce genre.
Pendant les fiançailles, ne dites pas à votre futur beau-frère qu’elle a beaucoup de talent pour sucer la queue. Quoiqu’il doive profiter de ce talent intime, le fiancé ne l’apprendrait pas sans quelque mouvement d’humeur.
Si l’on vous demande ce que fait votre sœur dans sa chambre, ne répondez pas qu’elle se branle, même si vous êtes sûre de ce que vous dites.
Ne racontez à personne que mademoiselle votre sœur met son traversin entre ses cuisses, se frotte contre lui et l’appelle Gaston.
Si mademoiselle votre sœur se sert plusieurs fois de suite de votre godmiché sans vouloir vous le rendre, n’allez pas vous plaindre à vos parents. Ne comptez pas non plus sur leur esprit de justice, les jours où elle refuse de vous faire minette. Dans les deux cas, vous seriez fouettée.
Ne vous moquez pas de mademoiselle votre sœur, si elle ne veut pas se faire enculer. Une jeune fille du monde est absolument libre de ne donner qu’un trou à ses amoureux.
Quand votre grande sœur en chemise est à genoux sur le prie-Dieu, ne lui faites pas minette par-derrière, cela lui donnerait des distractions.
DEVOIRS ENVERS DIEU
Tous les soirs, avant de vous branler, faites votre prière à genoux.
Admirez la bonté de Dieu qui donne à chaque petite fille un con pour y plonger toutes les pines du monde, et qui, pour varier les plaisirs, vous permet de remplacer la pine par la langue, la langue par le doigt, le con par le cul, et le cul par la bouche.
Remerciez-le d’avoir créé les carottes pour les petites filles, les bananes pour les jouvencelles, les aubergines pour les jeunes mères, et les betteraves pour les dames mûres.
Bénissez-le d’avoir mis en vous le désir de décharger et créé mille moyens pour en arriver là.
Si vous désirez un amant, demandez-le-lui, il vous le donnera. Si c’est une gougnotte qu’il vous faut, dites-le-lui sans fausse honte. Dieu lit dans votre cœur. Vous ne sauriez le tromper.
Ne priez pas quand vous êtes toute nue. Mettez une chemise de nuit, ne la relevez ni par-devant ni par-derrière devant les personnes présentes. Si vous portez un godmiché en érection sur votre motte, retirez-le. De même si vous l’avez dans le cul.
Pendant que vous priez à genoux, si quelqu’un profite de cette position pour essayer de vous enculer, ne vous prêtez pas à cette inconvenance.
Avant d’aller communier, si vous sucez quelqu’un n’avalez pas le foutre, vous ne seriez plus à jeun. Mais vous pouvez en boire le vendredi. Le foutre, pas plus que le lait, n’est considéré comme un aliment gras.
Quelques jeunes filles trop surveillées achètent une petite Sainte Vierge en ivoire poli et s’en servent comme d’un godmiché. C’est un usage condamné par l’Église.
Par contre, vous pouvez vous servir d’un cierge à cet effet, pourvu que le cierge ne soit pas béni.
AVEC L’AMANT DE SA MÈRE
Quand une petite fille a deviné quel est le bon ami de sa maman, elle ne doit, sous aucun prétexte, aller le dire à son papa.
Ne désignez jamais à l’amant de votre mère une jeune fille qui se branle pour lui, surtout si cette jeune fille, c’est vous.
Si l’amant arrive en avance et madame votre mère vous prie de faire attendre, faites-le bander, mais ne le sucez pas.
Elle ne doit pas non plus, à l’heure où sa mère revient du rendez-vous, lui demander si c’était bon, combien de fois elle l’a fait, si le monsieur bandait bien, etc. Ces questions ne mériteraient que le fouet.
Il lui est également interdit de prendre à part le bien-aimé pour lui demander : « Déchargez-vous dedans ? Est-elle bien cochonne ? Suce-t-elle gentiment ? Avale-t-elle le foutre ? Se fait-elle enculer ? », etc.
Ni surtout pour lui dire : « Papa a baisé maman la nuit dernière. C’est ma bonne qui me l’a dit. » Cette information ne serait pas accueillie avec plaisir.
Si vous savez que votre mère attend son amant chez elle, ne vous cachez pas sous le lit, surtout pour sortir en faisant : « Boum ! c’est moi ! » pendant qu’on jouit dans sa bouche. Vous seriez capable de la faire étrangler.
Ne choisissez pas non plus cet instant pour entrer brusquement dans la chambre en criant : « Voilà papa ! » lorsque vous savez très bien que monsieur votre père est en voyage.
Si monsieur votre père est absent pour six mois ou un an, ne vous hasardez pas, un jour d’adultère, à cacher l’injecteur de votre maman, de telle sorte qu’elle s’en aperçoive plus tard. Les plus graves conséquences pourraient s’ensuivre, et la farce ne serait pas goûtée.
Si vous découvrez que vous êtes la fille de l’amant et non du mari, n’appelez pas ce monsieur « papa » devant vingt-cinq personnes.
C’est le mari de votre mère que vous devez appeler papa. Et même, si vous êtes certaine de ne pas lui être unie par les liens du sang, ne lui dites pas à l’oreille : « Je peux bien te sucer, tu n’es pas mon père ! » La fin de la phrase détruirait tout ce que les premiers mots auraient de vraiment aimable.
Si une visite se présente quand votre mère fait l’amour et si l’on vous charge d’aller répondre : « Maman est souffrante », ne donnez pas de détails sur sa maladie. Si l’on vous demande : « Qu’est-ce qu’elle a ? » ne répondez pas : « Une pine dans le cul. »
RUBRIQUE SPÉCIALE POUR SE FAIRE DÉPUCELER
À partir de l’âge de huit ans, il n’est pas convenable qu’une petite fille soit encore pucelle, même si elle suce la pine depuis plusieurs années.
Quand vous avez huit ans accomplis, si l’on vous demande votre pucelage, il faut le donner ; si on ne vous le demande pas, il faut l’offrir poliment.
Pour vous faire dépuceler, étendez-vous au milieu du lit, ôtez votre chemise ou tout au moins relevez-la jusqu’aux aisselles, écartez les jambes et ouvrez à deux mains les lèvres du con.
Si le monsieur préfère d’abord dépuceler vos petites fesses, présentez-les immédiatement : c’est à lui de choisir la voie qui lui plaît.
Si votre dépucelage a lieu sur l’herbe, ou sur un banc de jardin, ou dans une voiture, ou sur un siège de water-closets, ou dans la cave, sur un tonneau, ou dans le grenier sur une vieille caisse, ne vous plaignez pas d’être mal couchée. On baise où l’on peut.
Quand on vous aura dépucelée, gardez-vous bien d’aller le raconter à monsieur votre père. Cela ne se fait pas.
Ne le dites même à votre bonne que si elle a l’habitude de vous branler tous les soirs auquel cas elle risquerait de découvrir elle-même la trace du loup.
AVEC UN AMANT
Ayez tous les amants qu’il vous plaira, mais ne racontez pas aux jeunes ce que vous faites avec les vieux. Ni réciproquement.
N’oubliez pas de dire « s’il vous plaît » quand vous demandez une pine, ou de répondre « merci » quand on vous la donne.
Quand vous êtes debout devant un monsieur qui bande au niveau de votre ceinture et se propose de vous enconner, montez sur un tabouret pour mettre votre petit con à la hauteur des circonstances.
En général, cependant, placez-vous plutôt à genoux sur un fauteuil, relevez vos jupes sur le dos et ouvrez-vous les fesses avec les deux mains, de façon à présenter vos deux orifices entre lesquels le monsieur pourra choisir sa voie en toute liberté. C’est la posture la plus polie.
Si madame votre mère vous accompagne chez votre amant, laissez-la baiser la première, c’est l’usage ; et quand vous baiserez vous-même, faite-lui minette pour l’occuper.
Tant que vous serez impubère, vous pourrez sans aucun danger faire l’amour avec les nègres si les nègres vous excitent ; mais dès que vous aurez vos règles, priez vos amants noirs de vous enculer, car, si vous accouchiez d’un petit mulâtre, cela n’irait pas sans dommage pour votre renommée.
AVEC LES DOMESTIQUES
Si vous êtes une petite fille extrêmement baiseuse, si vous avez tout le temps la chemise pleine de foutre, et les draps couverts de taches, branlez un peu la bonne pour qu’elle ne dise rien.
Ne sucez jamais le valet de chambre en présence de la cuisinière. Elle serait jalouse et vous dénoncerait.
En montant dans l’automobile de vos parents, n’embrassez pas le chauffeur dans le cou, même si vous lui êtes reconnaissante de ce qu’il vient de vous baiser six fois.
Ne vous plaignez pas à madame votre mère de ce que la nouvelle bonne ne veut pas vous faire minette. Faites-la chasser sous un autre prétexte.
N’enculez pas de force la femme de chambre avec un manche à balai. Vous pourriez lui faire très mal.
Quand votre bonne anglaise est endormie, ne lui coupez pas les poils pour vous faire des moustaches blondes.
Si la cuisinière veut bien vous laisser examiner sa connasse dans tous les détails, ne fourrez pas dedans du poil à gratter.
Si vous surprenez la fille de cuisine en train de se branler avec le rouleau à pâtes, ne le répétez pas à madame votre mère. Quand la pauvre fille est en chaleur, elle prend ce qu’elle a sous la main.
Ne faites pas feuille de rose à vos domestiques. C’est un service que vous pouvez leur demander mais qu’il est plus convenable de ne pas leur rendre.
N’entrez jamais à l’office en relevant vos jupes jusqu’à la ceinture et en criant : « Pinnez-moi donc tous ! » Ces gens n’auraient plus de respect pour vous.
Quelle que soit la vénalité du valet de chambre qui vous enfile, ne lui donnez pas un bijou de madame votre mère, chaque fois qu’il montera sur vous.
N’exigez pas d’une femme de chambre qu’elle vous fasse minette plus de deux fois par jour. Il ne faut pas fatiguer les domestiques.
Quand vous venez de sucer quelqu’un, n’allez pas à la cuisine pour cracher le foutre dans la marmite. Cela vous ferait mal juger par les domestiques.
AVEC M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Appelée à l’honneur de réciter un compliment devant le Président de la République, ne lui dites pas à l’oreille quand il vous embrasse : « Viens chez maman, je te ferai bander. »
Si même vous le reconnaissez pour un vieil habitué de la maison clandestine où vous prostituez votre petite bouche, ne l’appelez pas « gros bébé » devant sa maison militaire.
Ne l’appelez pas non plus « vieux satyre » en lui réclamant cent mille francs de chantage pour prix de votre discrétion.
Si, par contre, il vous fait enlever secrètement, et se précipite sur votre derrière pour assouvir sa lubricité, rien ne vous oblige à vous laisser violer par le chef de l’État.
Si, de votre plein gré, vous couchez avec lui, et s’il vous prie de lui faire pipi dans la bouche, ne lui objectez pas que cet acte serait indigne du respect que vous lui devez. Il connaît le protocole mieux que vous.
Vous pouvez demander à M. le Président de la République une mèche de ses cheveux pour vous rappeler ses faveurs, mais il serait indiscret de lui couper la pine pour la conserver en souvenir de lui.
Si au cours d’une vadrouille nocturne, vous rencontrez le Président de la République complètement saoul, tombé dans le ruisseau, faites-le reconduire à l’Élysée avec les honneurs dus à son titre.
Si M. le Président de la République venait à mourir subitement pendant que vous tétez son foutre, vous pouvez raconter l’histoire à tout le monde : on ne vous poursuivra pas. Il y a des précédents.
POUR SUCER
Ne dites jamais à un homme du monde : « Faut-il vous la sucer ? » Ce sont les petites filles des rues qui s’expriment ainsi. Dites tout bas, et à l’oreille : « Voulez-vous ma bouche ? »
Si c’est un monsieur que vous n’avez jamais sucé, ne vous livrez pas à des lècheries savantes tout le long de la pine et derrière les couilles. Il aurait mauvaise opinion de votre passé.
Prenez modestement la pine dans la bouche, en baissant les yeux. Sucez lentement. Écartez les dents pour ne pas mordre et serrez les lèvres pour ne pas baver.
Quand le monsieur est sur le point de jouir, ne vous interrompez pas pour lui demander des nouvelles de sa mère, même si vous avez oublié de le faire en son temps.
Si vous êtes couchée avec un monsieur que vous connaissez très bien et que vous faites décharger pour la vingtième fois, vous pouvez alors sans inconvénient lui sucer la peau des couilles et lui fourrer la langue dans le cul par manière de préambule ; mais laissez-lui croire qu’il est le seul à qui vous accordiez ces petites complaisances.
Si le monsieur débande entre vos lèvres, n’en accusez pas la faiblesse de ses moyens, mais votre propre inexpérience.
S’il meurt, commencez par reboutonner son pantalon avant d’appeler la bonne, et ne racontez jamais dans quelles circonstances il a rendu son âme à Dieu.
AU LIT AVEC UNE AMIE
Dès que vous êtes couchée avec une amie, mettez-lui la main au con ; n’attendez pas qu’elle vous en prie.
Ne vous moquez pas d’une jeune fille parce qu’elle est encore pucelle. Il y a des infortunées qui n’ont jamais fait bander personne.
Souvenez-vous que dans la position dite « 69 » la place d’honneur est réservée à la personne couchée. Une petite fille doit toujours occuper la place de dessus.
Si votre amie s’y prenait mal pour agiter sa langue au point où elle vous touche, il serait du dernier mauvais goût de lui pisser à la figure dans un accès de mécontentement.
Quand vous éteignez la lumière en disant à votre compagne : « Laissez-moi vous appeler Arthur », ne vous dissimulez pas que vous lui faites une confidence.
Ne faites pas honte à une jeune fille qui vient d’exécuter sur le trou de votre cul ses plus savantes feuilles de rose. Elle l’a fait certainement dans une bonne intention.
AU LIT AVEC UN VIEUX MONSIEUR
Si des revers de fortune obligent vos parents à vous prostituer avant l’âge légal, montrez-vous digne de la confiance qu’ils vous accordent et prouvez-leur qu’ils n’ont pas eu tort de vanter vos jeunes talents.
Enfermée avec un vieillard, ne vous déshabillez pas tout de suite. Laissez-le fouiller sous vos jupes et glisser lui-même ses vénérables doigts jusqu’à la partie de votre corps qui l’intéresse le plus.
N’abusez pas des titres honorifiques en parlant à votre protecteur. Excellence, Monseigneur, monsieur le Vice-Président du Sénat sont des expressions qu’il vaut mieux laisser de côté. Bien plus, ne craignez pas de l’appeler : Cochon ! Petit salaud ! Grand Polisson ! Ces gros mots prononcés avec un petit sourire seront toujours bien accueillis.
Dans toute circonstance, tourner le dos à un vieillard est une attitude considérée comme impolie. Cependant une petite fille nue qui présente ses fesses à un vieux marcheur est sûre de n’être pas grondée.
Si le monsieur vous pose des questions sur vos mœurs, sachez les présenter comme pires qu’elles ne sont. Affirmez par exemple que vous vous masturbez quatre ou cinq fois par jour, même si vos habitudes n’en comportent qu’une, et que vous pourléchez tous les soirs le clitoris de madame votre mère, même si vous savez bien qu’elle préfère votre amant.
NE DITES PAS… DITES…
Ne dites pas : « Mon con. » Dites : « Mon cœur. »
Ne dites pas : « J’ai envie de baiser. » Dites : « Je suis nerveuse. »
Ne dites pas : « Je viens de jouir comme une folle. » Dites : « Je me sens un peu fatiguée. »
Ne dites pas : « Je vais me branler. » Dites : « Je vais revenir. »
Ne dites pas : « Quand j’aurai du poil au cul. » Dites : « Quand je serai grande. »
Ne dites pas : « J’aime mieux la langue que la queue. » Dites : « Je n’aime que les plaisirs délicats. »
Ne dites pas : « Entre mes repas je ne bois que du foutre. » Dites : « J’ai un régime spécial. »
Ne dites pas : « J’ai douze godmichés dans mon tiroir. » Dites : « Je ne m’ennuie jamais toute seule. »
Ne dites pas : « Les romans honnêtes m’emmerdent. » Dites : « Je voudrais quelque chose d’intéressant à lire. »
Ne dites pas : « Elle jouit comme une jument qui pisse. » Dites : « C’est une exaltée. »
Ne dites pas : « Quand on lui montre une pine, elle se fâche. » Dites : « C’est une originale. »
Ne dites pas : « C’est une fille qui se branle à en crever. » Dites : « C’est une sentimentale. »
Ne dites pas : « C’est la plus grande putain de la terre. » Dites : « C’est la meilleure fille du monde. »
Ne dites pas : « Elle se laisse enculer par tous ceux qui lui font minette. » Dites : « Elle est un peu flirteuse. »
Ne dites pas : « C’est une gougnotte enragée. » Dites : « Elle n’est pas flirteuse du tout. »
Ne dites pas : « Je l’ai vue baiser par les deux trous. » Dites : « C’est une éclectique. »
Ne dites pas : « Il bande comme un cheval. » Dites : « C’est un jeune homme accompli. »
Ne dites pas : « Sa pine est trop grosse pour ma bouche. » Dites : « Je me sens bien petite fille quand je cause avec lui. »
Ne dites pas : « Il a joui dans ma gueule et moi sur la sienne. » Dites : « Nous avons échangé quelques impressions. »
Ne dites pas : « Quand on le suce, il décharge tout de suite. » Dites : « Il est primesautier. »
Ne dites pas : « Il tire trois coups sans déconner. » Dites : « Il a le caractère très ferme. »
Ne dites pas : « Il baise très bien les petites filles, mais il ne sait pas les enculer. » Dites : « C’est un simple. »
Évitez les comparaisons risquées. Ne dites pas : « Dur comme une pine, rond comme une couille, mouillé comme ma fente, salé comme du foutre, pas plus gros que mon petit bouton », et autres expressions qui ne sont pas admises par le dictionnaire de l’Académie.
↑ La Pucelle